Pages

mercredi 28 décembre 2011

Géolocaliser ses photos

Personnellement, j'aime bien savoir où ont été prises mes photos, c'est sans intérêt dans la plupart des cas, mais ça peut-être intéressant lorsque l'on part en voyage.

Il y a plusieurs méthodes pour géolocaliser ses photos, de la plus simple à la plus fastidieuse :

  • Posséder un appareil photo intégrant un GPS

Le plus simple, évidemment. De plus en plus d'appareils photo proposent la fonction GPS, car la géolocalisation est une fonctionnalité qui est de plus en plus en demande. Pourquoi donc s'embêter alors que l'on peut tout simplement géolocaliser ses photos en temps réel ? Il y a tout de même des inconvénients : la fonctionnalité étant assez récente, il va vous falloir racheter un appareil photo, à moins que vous n'en changiez souvent, il est fort peu probable que l'appareil que vous possédez actuellement soit équipé de cette fonction. Aussi, la géolocalisation demande de l'énergie, et donc la batterie va s'épuiser plus rapidement, prévoyez donc plusieurs batteries de rechange en cas de longue ballade (pas vraiment un soucis lorsque l'on voit qu'une batterie de rechange de marque générique peut coûter moins de 10$...). Si racheter un appareil tout neuf et trimbaler deux ou trois batteries supplémentaires ne vous fait pas peur, cette solution est pour vous.

Le Canon PowerShot SX230 HS

  • Posséder un dispositif de localisation externe

Une bonne alternative. Il existe plusieurs systèmes : un GPS relié directement à l'appareil photo via la grille flash (il faut un appareil photo compatible), un boitier indépendant, ou encore un smartphone équipé de la fonction GPS.

Dans le premier cas, il va falloir passer à la caisse (comptez en moyenne 150$) en en plus de ça vous monopolisez la sortie du flash externe. De plus, oubliez cette option si vous possédez un compact, seuls les reflex et les bridges avancés seront compatibles.

Si vous voulez opter pour un dispositif externe, c'est déjà plus pratique car vous pouvez le glisser dans votre poche et le laisser travailler. C'est pratique mais toujours assez cher (environ 100$). Un exemple ici.

Le plus simple est encore de posséder un smartphone équipé de la fonction GPS. Vous pouvez prendre vos photos directement avec (c'est assez limité à la longue), ou vous en servir de dispositif externe. Il existe pour cela une application qui se nomme GPS4Cam (pour iPhone et Android). Tout est très bien expliqué ici. La meilleure solution à mon avis, pour seulement 2.99$.

L'application GPS4Cam pour iPhone

  • Géolocaliser ses photos à la main

Oubliez-ça à moins d'avoir une excellente mémoire et du temps à perdre. C'est ce que je faisais lorsque je n'avais pas d'iPhone (ou ce que je fais encore lorsque j'utilise un autre appareil pour prendre mes photos). 

C'est long, fastidieux, et il faut se souvenir de chaque endroit (pas toujours facile).

Je vais donc tester l'application iPhone, à moins que quelqu'un veuille m'offrir un nouvel appareil photo (au cas où, celui-ci me plaît bien).

jeudi 22 décembre 2011

Des bonnets et des gants tout mignons pour l'hiver...

Premier article shopping aujourd'hui avec une marque Canadienne (tant qu'à faire).

J'avais repéré ces ensembles la première fois que nous sommes arrivés, dans un magasin de Place Laurier (La Maison de la Presse). Étant donné que l'on était à la fin de l'hiver (Avril), je m'étais dit que ce n'était pas la peine d'acheter ça maintenant... mais je me les suis fait offrir par Vincent pour mon anniversaire, l'année d'après (c'est bien beau de regarder mais bon...).

J'avais jeté mon dévolu sur Manny the Moose (l'Orignal) :


Le choix avait été difficile car il y a toute une tripotée d'animaux différents, mais celui-là était vraiment le plus joli et surtout le plus emblématique.

Je n'ai pas testé les gants encore (honte à moi) mais le bonnet est très chaud et très agréable à porter (il est doublé en polaire). Malheureusement je l'ai laissé un peu traîner sur la commode de la chambre et nos deux chats ont un peu martyrisé les pompons... Il faut que j'essaie de l'arranger un peu du coup.

Il n'y a pas si longtemps, une fill attendait le bus à l'arrêt de l'Université Laval, et j'ai tout de suite flashé sur son bonnet. J'ai donc été lui demander où elle l'avait acheté, Place Laurier me dit-elle.

On a donc été y faire un tour hier, visiter le magasin dont elle m'avait parlé. Manque de bol ils n'en avaient plus, mais la vendeuse m'a appris que c'était la même marque que mon Orignal.

Petite recherche sur Internet, et voilà Yuki the Yeti :


Original n'est-ce pas ? J'adore la fausse fourrure dessus !

C'est bien beau tout ça, mais je n'ai toujours pas parlé de la marque.

Il s'agit de Knitwits™. Les bonnets sont faits à la main au Népal, avec de la laine de Nouvelle Zélande. Une partie des profits est directement reversée à la communauté qui fabrique les bonnets (et les gants).

Voici le catalogue 2011, avec plein de modèles tous plus craquants les uns que les autres (J'adore la Licorne aussi... mais on ne peut pas tous les avoir alors il faut choisir) :

http://www.knitwits.com/

On peut commander directement sur leur site, et ils envoient dans le monde entier. Les frais de port sont gratuits (ah ui ?) pour le Canada.

Une bonne idée cadeau si vous avez un ami qui vit dans le froid.

mercredi 21 décembre 2011

Travailler au Québec

Trouver du travail ici peut être à la fois très simple et très compliqué.

En effet, il y a énormément de boulot, dans tous les domaines possibles (principalement dans le domaine de la santé et de l'informatique). Tout le monde embauche, le Québec est en pénurie de main d'oeuvre.

Une des premières choses qui nous avait frappé ici, c'est le nombre de pancartes sur les magasins avec "employé(s) recherché(s)".


Voyant ça plus le fait que l'on nous avait dit que trouver un job ici était facile (là on ne parle que du secteur de l'informatique), on s'est toujours dit qu'on aurait pas vraiment de problèmes après avoir passé notre DEC. 

Et bien ce n'est pas si facile lorsque l'on est résidents temporaires (comme nous).

En effet, pas le droit de bosser au gouvernement, ça élimine direct la majeure partie des offres d'emploi. Reste donc seulement le privé, ou les agences de placement et les firmes de TI, qui vous placent au gouvernement.

La meilleure façon de s'intégrer sur le marché du travail est de le faire via un stage, magnifique opportunité à la fois pour nous mais aussi pour l'employeur : il ne paye qu'environ 1/3 de votre salaire, le reste est subventionné par l'état. De plus, on paye moins un stagiaire qu'un employé, alors qu'il fait souvent le même travail, donc c'est tout bénef pour le patron.

Les employeurs sont dans ce cas moins regardants, car ils savent qu'ils vont avoir affaire à un étudiant encore en apprentissage. Donc on peut se permettre d'apprendre doucement le métier, sans vraiment stresser, on ne nous en voudra pas.

J'ai eu la chance de faire un stage en entreprise, qui a débouché sur un emploi, 15 mois au total (dont environ 5 mois en tant que stagiaire). J'ai commencé à 11$, puis mon salaire a un peu augmenté lorsque je suis devenue permanente (12,5$ au début pour finir à 13,27$). Je dois préciser que c'est TRÈS BAS pour le métier que l'on fait (techniciens en informatique), mais je n'avais pas fait la fine bouche car on avait eu du mal à trouver.

Je précise aussi que je travaillais à Montmagny, non pas à Québec ni à Lévis, et les salaires sont donc plus bas. C'était malgré tout pas cher payé pour en plus faire du 40h par semaine.

Mais bon, j'ai finis par aimer ma job, j'ai appris plein de choses et les gens avec qui je travaillais étaient géniaux. Ça reste une bonne première expérience, même si je me suis faite lâchement virée car "je ne répondais plus aux éxigences du poste" (l'entreprise ne marchait plus aussi bien mais le service info était débordé, alors faute de budget pour embaucher une quatrième personne, je me suis faite virée et remplacée par quelqu'un de plus expérimenté... Pas très correct, mais bon, passons...). J'ai depuis retrouvé du travail ailleurs, mieux payé, 37,5 heures par semaine avec horaires flexibles, toutes les assurances comprises et pas mal d'avantages (et c'est sur Québec, plus besoin de faire du co-voiturage), un mal pour un bien donc.
Vincent a eu moins de chance que moi.

Il a fait son stage à la Financière Agricole, au gouvernement donc (on peut faire un stage au gouvernement vu que c'est dans le cadre des études), ce qui veut dire pas d'embauche possible à la fin. Deux mois de stage seulement, au lieu de 4 prévus initialement, car on rentrait dans la période estivale (on a commencé le stage en Avril au lieu de Janvier, du fait qu'on a mis du temps à trouver et ensuite devoir attendre les permis pour débuter), avec les emplois étudiants, et ça ne fonctionait pas au niveau administratif...

On s'est donc retrouvés avec un seul salaire (on vivait bien quand même, car nous avions peu de frais), et Vincent a du chercher du travail et passer énormément d'entrevues avant de décrocher un poste temporaire de 5 mois, puis son contrat actuel juste après, permanent celui ci.

On consultait donc régulièrement les offres d'emploi sur Emploi-Québec princpalement, mais aussi sur Jobboom, Monster et d'autres sites de recherche d'emploi.

Après avoir éliminé toutes les offres de la fonction publique (la majorité), celles inaccessibles en bus ou qui requéraient une voiture, il ne restait pas grand chose. On avait des réponses parfois, mais trop peu à notre goût.

Le problème venait du CV (je dois préciser qu'il avait été révisé et approuvé par une personne du Cégep, soit disant splécialiste...). Une très gentille recruteuse lui a pointé le problème du doigt et l'a aidé à le refaire, en lui donnant des conseils, et en lui disant qu'il trouverait alors rapidement un emploi avec un CV parfaitement normé. Et elle n'a pas menti, beaucoup plus de réponses, on a même refusé des entrevues !

Il faut savoir que le CV québécois est radicalement différent du CV français. Là où il faut que tout tienne sur 2 pages, 3 maximum en France, ici tout doit être développé, on se retrouve donc vite avec 5, 6 pages, plus de 10 pour une personne en fin de carrière. Ça peut paraître choquant, mais c'est comme ça que ça marche ici, les employeurs passent beaucoup de temps sur votre CV, ils font énormément de tri de cette façon.

Les entrevues sont particulières aussi. On vous met très souvent à l'aise, et ça se passe très bien si vous connaissez votre sujet (révisez votre CV !), mais si vous ne convenez pas, on ne vous rappellera pas. Ne pas prendre ça pour soi, c'est comme ça que ça marche aussi. On avait recontacté un premier employeur que l'on avait rencontré pour faire un stage, et de qui on avait jamais eu de réponse, ni en négatif ni en positif, qui nous avait dit de ne jamais nous attendre à une réponse si elle n'était pas positive. On a fait avec et on s'est habitués.

Tout ça est derrière nous à présent puisque nous sommes employés dans la même boîte (une grande firme de TI) depuis Août pour moi et Octobre pour Vincent (il devait rentrer avant moi mais il était encore en contrat avec son autre entreprise, et je venais de perdre mon emploi, alors je suis rentrée avant), pour un contrat permanent. La vie est belle donc :)

Trouver un emploi peut donc être un parcours du combatant, surtout si comme nous vous êtes résidents temporaires (avec un permis de travail post-diplôme néamoins) et dépendants des transports en commun. Si vous êtes résidents permanent et que qui plus est vous avez une voiture, c'est de suite beaucoup plus simple.

Travailler au Québec est très agréable. Les gens sont cool, abordables et surtout, ils vous font confiance, peut-être un peu trop même. Mais ça fait plaisir et c'est motivant surtout.
Voici un petit récapitulatif de liens très utiles pour le chercheur d'emploi :

  • Emploi-Québec (majeure partie des offres d'emploi et de stages)
  • Jobboom (très solicité de la part des employeurs aussi)
  • Monster (un peu moins fourni, mais de bonnes offres tout de même)
  • CV-Informatique (on y trouve de très bons exemples de CV, et les entreprises peuvent vous contacter directement. Ne s'applique qu'au domaine de l'informatique cependant)

jeudi 15 décembre 2011

Et si on continuait un peu ce blog ?

Bon bon bon, plus d'un an sans mise à jour, pourtant ce n'est pas le temps qui manque, l'envie peut être ?

Nouveau virage donc, la lecture d'un autre blog d'expat', une frenchie en Québéquie (excellent d'ailleurs, je vous conseille fortement d'aller y faire un tour), m'a donné l'envie de me remettre à entretenir ce blog.
Ça fait plus de trois ans qu'on est installés, on aura donc des choses plus intéressantes à raconter qu'au départ.

Les sujets abordés vont donc changer, plus trop (voir plus du tout) de journal de bord et plus d'articles sur des lieux visités, des évènements marquants, des bons plans sur la Capitale et les alentours...

En attendant un nouvel article, vous pouvez aller faire un tour sur notre galerie photo Flickr, qui elle aussi a bien été enrichie !